[SOUTENANCE DE THESE] – 3C3M – CLAUDIE SIMON

Soutenance de thèse
Amphi Chevreul

Bonjour à toutes et à tous,

 Je suis ravi de vous inviter à ma soutenance de thèse de doctorat intitulée :

« Fonctionnalisation de la lignine par ouverture de cycle pour de nouveaux matériaux d’impression 3D »

La soutenance aura lieu le Vendredi 14 Novembre, à 9h00 dans l'amphithéâtre Michel Delhaye – Bâtiment Chevreul 

Le jury de thèse est composé de:

Pr Nicolas BROSSE 

Rapporteur

EC, LERMAB, Université de Lorraine

Dr Paul-Henri DUCROT 

Rapporteur

DR, INRAE, Université Paris-Saclay

Dr Cédric FISHMEISTER 

Examinateur

EC, ISCR, Université de Rennes

Pr Sofiane GUESSASMA

Membre invité

DR, INARE, Université de Nantes

Dr Tiphaine RICHARD

Membre invité

EC, Icam de Lille

Pr Mathieu SAUTHIEUR 

Directeur de thèse

EC, UCCS, Université de Lille

Dr Clément DUMONT

Directeur de thèse

EC, Icam de Lille

Dr Ghinwa El-hajj SLEIMAN 

Encadrante de thèse

EC, Icam de Nantes

Mots clés

Lignine, fonctionnalisation, catalyse, impression 3D

Résumé

   La lignine, co-produit abondant de l’industrie papetière, a été étudiée comme ressource pour la conception matériaux d’impression 3D. Le projet ANR MAGNELIN4D vise à exploiter la lignine pour la production de filaments destinés à l’impression 4D, en la combinant à des polymères biosourcés et de la magnétite. Cette thèse s’est concentrée sur la modification chimique de la lignine afin d’améliorer sa compatibilité avec les matrices polymères. Deux approches complémentaires ont été mises en œuvre. La première a consisté à préparer des molécules fonctionnelles destinées au greffage de la lignine par ouverture de cycles, en particulier via le glycérol carbonate et l’undéc-10-ènoate de méthyle. La seconde a visé à moduler les insaturations ainsi introduites par des réactions de métathèse croisée. Ces travaux ont permis d’obtenir des lignines fonctionnalisées présentant des taux de substitution élevés des groupements hydroxyles et enrichies en chaînes aliphatiques. Enfin, plusieurs lignines modifiées ont été intégrées dans des formulations polymères et transformées en filaments d’impression 3D. Les premiers essais de mise en forme et d’impression ont validé la faisabilité de cette approche et ouvert la voie au développement de matériaux biosourcés performants adaptés à des applications innovantes en impression 3D. Différentes techniques de mesure ont accompagné ce travail, telles que la spectroscopie RMN et FT-IR, la DSC, l’ATG, la GPC et des essais de traction.

La soutenance sera suivie d’un pot traditionnel

En espérant vous voir nombreux.

Cordialement,

Claudie SIMON