Soutenance de thèse de Pauline HARDY

Dr. SURBLE Suzy 

Rapportrice

EC, NIMBE – LEDNA, CEA – CNRS/Université Paris-Saclay/UMR 3685

Pr. FLOQUET Sébastien 

Rapporteur

PR, MIM, Université de Versailles/Institut Lavoisier de Versailles/UMR 8180

Dr. COFFINIER Yannick 

Examinateur

DR, IEMN, Université de Lille/UMR 8520

Dr. LOUIS Benoît 

Examinateur

DR, ICPEES, Université de Strasbourg/ UMR 7515

Dr. SALLES Fabrice

Examinateur

CR, ICGM, Université de Montpellier/UMR 5253

MOREAU Emilie 

Membre invitée

Direction Générale de l’Armement

Pr. VOLKRINGER Christophe

Directeur de thèse

PR, UCCS, Centrale Lille Institut/UMR 8181

Dr. POURPOINT Frédérique

Co-directrice de thèse

EC, UCCS, Centrale Lille Institut/UMR 8181

Dr. DHAINAUT Jérémy

Co-encadrant de thèse

CR, UCCS, Université de Lille/UMR 8181

textile, matériaux poreux, MOF, dégradation, toxique de guerre

Les agents toxiques de guerre restent une menace persistante pour les forces militaires et les civils. Les matériaux poreux sont une réponse efficace pour la capture et l’immobilisation de molécules toxiques. Dans le cas des armes chimiques, des recherches sont menées depuis peu d’années sur les solides de type Metal-Organic Framework (MOF). En effet, ces matériaux microporeux sont dotés d’une porosité élevée, combinée très souvent à des propriétés catalytiques. Ainsi, certains MOFs, notamment ceux à base de zirconium, permettent une capture et une dégradation efficace des toxiques de guerre, dont les agents innervant organophosphorés. Dans le cadre de ce travail de thèse, une étude sur la fonctionnalisation par des MOFs de fibre textile sera réalisée, afin de proposer des composites efficaces protégeant des agents de guerre innervant organophosphorés. Pour la fabrication de ces composites MOF/textiles, le choix s’est porté sur deux support différents, une fibre résistante de type polyester et une fibre à adsorption élevée à base de charbon actif. Cependant, malgré les avantages de ces deux fibres textiles, celles-ci montrent une inertie chimique qui rend difficile le greffage de MOF à la surface du support. Pour surmonter cela, les fibres ont été pré-traitées à l’ide de différentes techniques physique ou chimique afin de créer des sites d'ancrage hydrophiles, facilitant ainsi le greffage du MOF à la surface du support. Ces fibres composites ont été ensuite étudiées pour la décomposition du diméthyle 4-nitrophényle phosphate (DMNP) et de l’agent VX (dans le cas du composite à base de polyester uniquement). Enfin, une analyse par Résonance Magnétique Nucléaire à l’état solide (RMN 31P) a également permis de proposer des mécanismes de décomposition du DMNP, en fonction notamment de l’humidité et d la présence d’un co-catalyseur basique.